Les navires, dans leur utilisation normale, génèrent des résidus hydrocarbonés qui étaient autrefois rejetés en mer. Face à la nécessité de préserver un écosystème marin fragile, l’OMI (Organisation Maritime Internationale) a adopté en 1973 la convention MARPOL qui encadre la collecte et le traitement de ces déchets.
Il existe différents types de résidus hydrocarbonés. Certains résidus proviennent des activités terrestres, comme les résidus pétroliers industriels ou les huiles de vidange, d’autres, d’origine maritime, sont communément appelés « slops ». Sous cette appellation générique sont regroupés divers résidus d’hydrocarbures produits par l’activité des navires. Ces résidus sont composés, dans des proportions variables, d’eau, d’hydrocarbures et de polluants divers.
Considérés comme des résidus industriels, les déchets maritimes sont collectés dans les ports, à la charge des armateurs. Leur composition est variable, et la nature des polluants (sédiments, métaux lourds) les rendent particulièrement difficiles à recycler. Ils sont donc le plus souvent incinérés.
Les slops sont générés par l’activité commerciale des navires pétroliers et sont un mélange d’eaux de nettoyage des cuves et de résidus de cargaison.
Les sludges proviennent quant à eux de la salle des machines. Ils sont principalement composés de résidus d’hydrocarbures résultants de la purification des combustibles utilisés pour les moteurs et les chaudières, d’huiles lubrifiantes usagées et d’huiles hydrauliques.
Les résidus terrestres peuvent être des mélanges accidentels d’hydrocarbures, des bouchons ou purges de pipelines, des produits hors spécifications commerciales ou techniques, des fonds de bacs…
Dans les résidus hydrocarbonés d’origine terrestre, on trouve également les huiles de vidange. Parce qu’elles concentrent beaucoup de polluants (dont des métaux), les huiles usagées des moteurs comptent parmi les déchets les plus toxiques. Un litre d’huile peut polluer jusqu’à 1 000 m2 d’eau et empêcher l’oxygénation de la faune et de la flore sous-marines pendant plusieurs années.
En proposant une technologie innovante qui permet la valorisation de ces déchets, Ecoslops améliore l’efficience d’usage de cette ressource. La société propose aux acteurs industriels (armateurs, terminaux portuaires, industries, acteur O&G, …), aux institutions et aux collecteurs de résidus une solution à la fois économique, plus respectueuse de l’environnement, transparente et conforme à la réglementation internationale concernant la collecte et le traitement de ces résidus.
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