Commerce maritime
Le transport maritime mondial continue de se développer avec une croissance annuelle mesurée à 2.1% en 2015 (CNUCED 2016). Cette croissance - plus faible que celles enregistrées les années précédentes (3 à 4%) - bénéficie malgré tout de plusieurs facteurs favorables à son renforcement futur : l’augmentation des échanges Sud-Sud, l’Initiative One Belt – One Road, le Partenariat pour des Infrastructures de Qualité ainsi que les agrandissements du canal de Suez et du canal de Panama.
Le très fort développement de l’industrie maritime depuis le XXème siècle a donné lieu à une forte augmentation de la pollution des mers et des océans. Car, lors de leur fonctionnement, les navires produisent des déchets pétroliers divers que l’on nomme slops. Un porte-conteneurs de 50.000 chevaux génère par exemple 1,6 tonne de déchets pétroliers par jour, soit presque 1% de sa consommation en fuel. Ces déchets étaient auparavant rejetés en mer.
Le commerce maritime nécessitant alors une réglementation spécifique, un premier texte international a vu le jour en 1954 : la Convention OILPOL (International Convention for the Prevention of Pollution of the Sea by Oil). Mais elle n’était ni suffisamment contraignante, ni suffisamment répressive. Un nouveau texte - toujours en vigueur - sera alors adopté en 1973, puis amendé en 78. Visant notamment à limiter toute forme de pollution par les navires (mer, terre, air), la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, appelée MARPOL 73/78 était née. Elle a permis d’imposer la collecte et le traitement des déchets à terre.

Sous l’appellation générique slops sont regroupés divers résidus d’hydrocarbures produits par l’activité normale des navires. Ces résidus sont composés, dans des proportions variables, d’eau, d’hydrocarbures, de sédiments et de polluants divers.
boues machines
Il s’agit des boues issues de la salle des machines. Ces boues sont majoritairement constituées des résidus pétroliers issus de la purification des carburants et combustibles utilisés pour les moteurs et chaudières, des huiles de graissage et huiles hydrauliques usagées.
eaux de cale
Il s’agit des eaux de cale de la salle des machines, eaux qui sont polluées par un mélange de fioul, d'huiles de graissage, de détergents et de solvants. Ces eaux de cale polluées contiennent un mélange de fioul, d'eau, de fuites d’huile et d'huiles de graissage. Elles contiennent 10% d'hydrocarbures.
résidus de cargaison
Il s’agit des déchets générés par l’exploitation commerciale des navires pétroliers et chimiquiers. Ils sont de deux types : les eaux de nettoyage des citernes et les résidus de cargaisons. Il peut parfois s’agir aussi de portions de cargaisons polluées et donc impropres à la commercialisation.
Considérés comme des résidus industriels, les déchets maritimes sont collectés dans les ports, à la charge des armateurs. Leur composition est variable et la nature des polluants (sédiments, métaux lourds) les rendent particulièrement difficiles à recycler. Ils sont donc le plus souvent incinérés.
En disposant d’une technologie innovante qui permet leur valorisation, Ecoslops propose aux infrastructures portuaires, aux collecteurs de résidus et aux armateurs une solution à la fois économique, écologique, traçable, transparente et conforme à la réglementation concernant la collecte et le traitement de ces résidus.